Je ne comprends pas pourquoi je dois commenter mon travail : je suis en Arts plastiques pas en cours de français…
En Arts plastiques, nous travaillons à partir d’une proposition de création. La proposition de création c’est une question, un problème que l’on pose à l’ensemble de la classe. Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Pour résoudre ce problème, tu dois réfléchir et utiliser ton imagination. C’est ta réflexion qui guide ta démarche de création (idée, gestes, techniques, sens donné à ton image, etc.). Quand tu mets des mots sur ta démarche, tu prouves que ton travail est authentique : tu n’as pas seulement produit une image (dessin, photo, etc.) ou une sculpture, tu avais une intention derrière tes gestes. C’est pourquoi à la fin de chaque projet tu dois être capable d’expliquer tes choix.
Pourquoi je dois identifier les matériaux, les gestes et les techniques dans mon bilan : il suffit de regarder mon travail, pour voir ce que j’ai fait.
Effectivement, un élève performant ou ton enseignant va être capable de nommer les matériaux que tu as utilisés. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui est capable de distinguer la gouache de l’aquarelle : tes mots sont nécessaires pour expliquer ton projet à l’ensemble de la classe. De plus, tu sais qu'un des critères d'évaluation en Art est lié à ta capacité d'utiliser le bon vocabulaire ( vocabulaire disciplinaire).
Pourquoi est-ce important de faire un bilan des apprentissages ?
Le bilan des apprentissages est la partie la plus importante de ton travail. C’est l’occasion de t’arrêter pour réfléchir à ce que tu as appris. Pour progresser, il est nécessaire d’identifier tes forces, tes défis. Tu as aussi besoin de comprendre comment tu apprends. Tous ces éléments sont des outils qui te permettent de travailler efficacement et de surmonter les obstacles.
Comment faire mon bilan?
Ce n’est pas la forme qui importe, mais le contenu. C’est pourquoi tu peux faire ce travail à l’oral ou à l’écrit. Pour choisir comment faire ton bilan, tu dois penser à tes points forts : est-ce que tu es plus à l’aise à l’écrit ou à l’oral?
C’est quoi un bon bilan?
Un bon bilan n’est pas forcément un long discours ou un texte très compliqué. Un bilan est un texte clair et personnel. Tes mots doivent être précis : tu dois éviter les mots étiquette. Par exemple, si tu parles des couleurs de ton dessin, prends le temps de donner des détails (couleurs chaudes ou couleurs froides, nom des couleurs, etc.). Plus tu vas employer les mots justes, plus on va te comprendre.
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Prends le temps de lire/regarder tout les documents de cette page : cela te permettra d’identifier les ressources utiles pour faire ton travail.
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Choisis la forme de ton bilan en fonction de tes forces (oral ou écrit?).
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Observe ton projet attentivement : utilise le questionnaire pour analyser ton travail. N’oublie pas d’utiliser le langage disciplinaire (voir mémo).
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Fais lire ou écouter ton bilan à une personne de ton entourage : si ton travail est réussi, cette personne devrait être capable de faire ce projet à son tour.
Note 1 : Si la personne ne comprend pas ton projet, demande-lui des exemples pour identifier ce qui n’est pas clair. Cela te permettra de cibler les éléments manquant pour compléter ton bilan.
Note 2 : Si tu choisis l’oral, tu peux demander à quelqu’un de te lire les questions pour y répondre au fur et à mesure.
J'identifie ce que j'ai appris sur ma façon de créer :
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Comment j’ai trouvé mon idée?
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Quelle technique j’ai utilisée ?
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Quels sont les matériaux/les outils que j’ai privilégiés?
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Quels éléments du langage plastique j’ai utilisés?
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J’explique pourquoi j’ai fait ces choix.
J’identifie mes stratégies d’apprentissages (ce qui m’aide à apprendre, à progresser) :
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Est-ce que j’ai besoin d’images pour m’inspirer?
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Est-ce que j’ai besoin de « tester » les matériaux ?
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Est-ce que regarder des vidéos est un outil pour moi?
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Ai-je besoin de faire des croquis pour choisir une idée?
J’identifie mes défis :
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Motivation?
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Choix d’une idée ?
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Difficulté technique?
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Attitude (perfectionniste, j’ai peur de l’échec donc je n’ose pas tenter une nouvelle technique, etc.)
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J’explique comment j’ai surmonté mes défis.
J’identifie mes forces :
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Motivation?
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Choix d’une idée ?
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Gestes techniques?
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Attitude (persévérance, etc.)
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J’explique pourquoi je pense avoir ces forces (je donne des exemples)
Je me donne 1 ou 2 défis pour un prochain projet (ce que j’aimerais changer/améliorer) :
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Choix d’une idée ?
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Gestes techniques?
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Attitude (persévérance, etc.)
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J’explique comment je pense m’améliorer (je donne des exemples).
Pour ce projet nous devions représenter notre espace de confinement idéal réel ou imaginaire. Sur le plan de l’inspiration, j’ai trouvé mon idée en regardant les travaux sur le site officiel de la CoronaMaison : j’ai observé les images pour comprendre l’objectif du projet. Ensuite, j’ai observé autour de moi et je me suis demandée ce dont j’avais besoin pour passer un confinement idéal (activité favorite, nourriture préférée, vêtement confortable, gens que j’apprécie, etc.). Comme j’avais trop d’idée, j’ai eu besoin de faire des choix : j’ai fait une carte mentale pour m’aider à cibler mes priorités.
Pour représenter mon espace idéal, j’ai choisi d’utiliser la technique du dessin. En effet, c’est une technique où je suis très à l’aise. Je n’ai pas fait de croquis, car je savais que la mise en couleurs de mon image serait longue. Par contre, j’ai commencé mon dessin par une esquisse au crayon à mine sans appuyer (pour gommer facilement).
Pour réaliser mon image finale, j’ai utilisé principalement des crayons de couleur et des feutres à pointes fines. J’ai travaillé sur du papier aquarelle, car j’avais besoin d’un papier assez épais. En effet, je sais que quand je colorie j’appuie fort sur mon crayon : j’avais peur que le papier se froisse ou se déchire. De plus, comme j’utilise des feutres permanents noirs, je savais que je devais utiliser un papier assez épais pour éviter que l’encre traverse le papier.
Sur le plan du langage plastique, j’ai utilisé beaucoup la ligne et le contraste. Pour créer du contraste, j’ai joué avec les couleurs chaudes et froides en les opposant. Aussi, j’ai utilisé plusieurs sortes de lignes (courbes, droites, épaisses, fines, etc.) pour créer principalement des textures (cheveux des personnages, vêtements, tronc de l’arbre, etc.) et augmenter le contraste (ligne contour des personnages).
Au niveau des défis rencontrés, je trouve que ce projet m’a pris beaucoup de temps pour la mise en couleurs et le travail des dégradés (environ 6 heures). Aussi, j’ai dû aller voir une vidéo sur YouTube pour travailler la perspective, car mes livres n’étaient pas correctement alignés et je voulais vraiment créer un effet de profondeur.
Pour mes forces, je pense pouvoir dire que je suis persévérante, car ce projet m’a demandé du temps et des efforts. De plus, je suis débrouillarde : je suis capable de chercher des ressources sur internet pour contourner des problèmes (la perspective).
Pour un prochain projet, je voudrais exploiter un peu plus cette technique de perspective, car je pense que cela me permettrait d’améliorer le rendu technique de mon image.
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1) Je perds beaucoup de temps à rédiger (je recommence plusieurs fois mon travail).
Utiliser un logiciel de dictée vocale pour taper un brouillon (voir les tutos vidéos).
2) Mes textes sont trop longs, pas assez clairs, je fais beaucoup de fautes d’orthographe
Miser sur des phrases courtes pour gagner en clarté. Enrichir ses phrases en utilisant des synonymes (œuvres, peintures, murales, etc.). Pour trouver des synonymes, il suffit de faire une recherche sur internet.
Exemple :
Rina Lazo s’exerce dans le muralisme mexicain, un mouvement artistique développé au 20e siècle qui consiste à peindre sur les murs pour exprimer l’histoire, ajouté de la couleur ou pour des fins religieuses.
Rina Lazo se spécialise dans le muralisme mexicain. Le muralisme mexicain est un courant artistique qui s’est développé au 20e siècle. Les artistes appartenant à ce mouvement peignent sur des murs de grandes peintures colorées. Le thème principal de ces murales est souvent la religion ou des faits historiques.
3) J’ai beaucoup de difficulté à organiser mon texte, mes idées.
Utiliser l’astuce de la trame/du scénario.
Cette astuce s’adresse particulièrement aux personnes qui ont de la difficulté à organiser leur texte (par quel bout commencer, choisir les idées et les organiser). Une trame c’est une structure artificielle. Cela fonctionne un peu sur le même principe qu’un tiroir à vêtement ou tu aurais rangé des boites de couleurs pour classer tes habits selon un ordre précis. La trame est un texte déjà organisé (comme un squelette). Il suffit de copier/coller ton texte de départ (mon exemple) et de changer les parties qui varient (les idées). Cette astuce est très intéressante pour certains travaux qui se ressemblent ou se répètent (par exemple tu sais qu’à chaque projet, tu fais un bilan : tu peux garder la structure de ton travail et changer les idées.)
Pour ce projet nous devions représenter notre espace de confinement idéal réel ou imaginaire. Sur le plan de l’inspiration, j’ai trouvé mon idée en regardant les travaux sur le site officiel de la CoronaMaison : j’ai observé les images pour comprendre l’objectif du projet. Ensuite, j’ai observé autour de moi et je me suis demandée ce dont j’avais besoin pour passer un confinement idéal (activité favorite, nourriture préférée, vêtement confortable, gens que j’apprécie, etc.). Comme j’avais trop d’idée, j’ai eu besoin de faire des choix : j’ai fait une carte mentale pour m’aider à cibler mes priorités.
Pour représenter mon espace idéal, j’ai choisi d’utiliser la technique du dessin. En effet, c’est une technique où je suis très à l’aise. Je n’ai pas fait de croquis, car je savais que la mise en couleurs de mon image serait longue. Par contre, j’ai commencé mon dessin par une esquisse au crayon à mine sans appuyer (pour gommer facilement).
Pour réaliser mon image finale, j’ai utilisé principalement des crayons de couleur et des feutres à pointes fines. J’ai travaillé sur du papier aquarelle, car j’avais besoin d’un papier assez épais. En effet, je sais que quand je colorie j’appuie fort sur mon crayon : j’avais peur que le papier se froisse ou se déchire. De plus, comme j’utilise des feutres permanents noirs, je savais que je devais utiliser un papier assez épais pour éviter que l’encre traverse le papier.
Sur le plan du langage plastique, j’ai utilisé beaucoup la ligne et le contraste. Pour créer du contraste, j’ai joué avec les couleurs chaudes et froides en les opposant. Aussi, j’ai utilisé plusieurs sortes de lignes (courbes, droites, épaisses, fines, etc.) pour créer principalement des textures (cheveux des personnages, vêtements, tronc de l’arbre, etc.) et augmenter le contraste (ligne contour des personnages)
Pour ce projet nous devions représenter une oeuvre d'Art à la manière des impressionnistes. Sur le plan de l’inspiration, j’ai trouvé mon idée en consultant plusieurs sites sur ce mouvement artistique ( Wikipédia, Musée d'Orsay, etc.). J’ai observé plusieurs oeuvres pour comprendre la technique de ces artistes ( le flou , les petites touches de peinture, les sujets par série, etc). J'ai choisi de travailler l'oeuvre de Monet Impression soleil levant, car c'est cette toile qui a donné son nom au mouvement. J'avais envie d'explorer le thème de la série, mais en modifiant les couleurs pour changer l'ambiance.Ensuite, j’ai observé autour de moi et je me suis demandée quels outils et matériaux je pouvais utiliser pour reproduire l'effet de touche. Comme j’avais trop d’idée, j’ai eu besoin de faire des choix : j’ai testé plusieurs matériaux ( pastels secs, pastels gras, acrylique) sur des morceaux de carton pour comparer leurs propriétés ( opaque, poudreux, etc.).
Pour réaliser mon projet , j’ai choisi d’utiliser la technique de la peinture. En effet, c’est une technique où je suis très à l’aise. Je n’ai pas fait de croquis, car je savais que la mise en couleurs serait longue. Par contre, j’ai fait une esquisse au crayon à mine sans appuyer (pour gommer facilement) sur ma toile pour avoir des repères .
Pour réaliser mon tableau, j’ai utilisé principalement du blanc, du noir et un peu de rouge. J’ai travaillé sur une toile de coton, car j’avais besoin d’un support assez épais. En effet, je sais que l'acrylique est une peinture épaisse. Quand j'ai fait mes tests, j'ai vu que mon carton pouvait "gondoler".
Sur le plan du langage plastique, j’ai utilisé principalement la ligne et le contraste. Pour créer du contraste, j’ai joué avec le noir et le blanc en les opposant. Aussi, j’ai utilisé plusieurs sortes de lignes (courbes, droites, épaisses, fines, etc.) pour donner un effet de flou et de "touche". J'ai aussi beaucoup exploré les dégradés en jouant avec les différentes valeurs de gris.